1963 Maserati Sebring Coupé
Coachwork by Carrozzeria Vignale
Chassis no. AM 101/01897
Engine no. 01897
La stratégie de survie de Maserati dans les années 1960 reposa sur le renforcement de sa position de constructeur de types routiers. La nouvelle vie de la marque de Modène commença en 1957 avec le lancement de la 3500 GT carrossée par Touring. Luxueuse « 2+2 », la 3500 GT bénéficiait de l'expérience acquise en compétition par Maserati par le choix d'un châssis tubulaire et d'un moteur dérivé de celui du type sport-compétition 350 S de 1956 conçu par Alfieri. Les suspensions avant indépendantes faisaient appel à des triangles superposés et à des ressorts hélicoïdaux, tandis que l'arrière comportait un système traditionnel à pont rigide oscillant sur ressorts à lames semi elliptiques. La puissance du « six » à 2 ACT était d'environ 220 ch initialement, portée par la suite à 235 ch grâce à l'injection. Construite sur le châssis à empattement court, mais par ailleurs semblable à celui du spyder 3500 GT carrossé par Vignale, le coupé Sebring 2+2 apparut en 1962. À cette date, la boîte à cinq rapports, les quatre freins à disque et l'injection étaient standard, tandis que la boîte automatique, l'air conditionné et le différentiel à glissement limité étaient en option. Introduite en 1965, la Sebring Série II offrit un moteur de 3,7 litres et 245 ch, certaines voitures étant livrées avec un moteur de 4 litres vers la fin de la production en 1966.
Cet exemplaire a été transformé par l'installation de carburateurs Weber à la place de l'injection Lucas d'origine, modification courante à l'époque. Modèle à boîte manuelle à cinq rapports, le châssis n° 01897 livré neuf à Thépenier, importateur Maserati à Paris, est toujours resté en France, apparaissant dans le magazine Rétroviseur il y a quelques restauration totale en Italie : réfection de la mécanique et du système électrique, rénovation des ornements brillants, regarnissage de l'intérieur, re-chromage des roues par Borrani et montage d'un échappement en inox, entre autres travaux. Peinte dans sa livrée d'origine en bleu clair métallisé avec intérieur en cuir rouge, cette élégante classique italienne des années 1960 est accompagnée de son dossier de factures de restauration, d'une lettre de Maserati confirmant les détails de fabrication et de livraison et de sa carte grise française.
Maserati's survival strategy for the 1960s centred on establishing the company as a producer of road cars. The Modena marque's new era began in 1957 with the launch of the Touring-bodied 3500GT. A luxury '2+2', the 3500GT drew on Maserati's competition experience, employing a tubular chassis frame and an engine derived from the Alfieri-designed 350S sports racing car unit of 1956. Suspension was independent at the front by wishbones and coil springs, while at the back there was a conventional live axle/semi-elliptic arrangement. Power output of the twin-cam six was around 220bhp initially; later examples produced 235bhp on fuel injection. Built on the short-wheelbase but otherwise similar chassis of the Vignale-bodied 3500GT spyder, the Sebring 2+2 coupé arrived in 1962. By now a five-speed gearbox, four-wheel disc brakes and fuel injection were standard equipment, while automatic transmission, air conditioning and a limited-slip differential were options. Introduced in 1965, the Sebring Series II came with a 3.7-litre, 245bhp engine, some cars leaving the factory with 4.0-litre units towards the end of Sebring production in 1966.
This particular example was converted in period to utilise the more-reliable Weber carburettor induction instead of the original Lucas fuel injection, a common modification. A five-speed, manual transmission model, chassis number '01897' was delivered new to Thepenier, the Maserati importer in Paris, and has remained in France ever since, featuring in Rétroviseur magazine some years ago. Between 2006 and 2008 the car underwent total restoration in Italy: the mechanicals and electrical system being overhauled, brightwork renovated, interior re-trimmed, wheels re-chromed by Borrani and a stainless steel exhaust fitted among many other works carried out. Finished in its original colour scheme of light blue metallic with red leather interior, this stylish 1960s Italian classic is offered with sundry restoration invoices; Maserati letter confirming build and despatch details; and French Carte Grise.