Skip to main content

This auction has ended. View lot details

You may also be interested in

Own a similar item?

Submit your item online for a free auction estimate.

EDGAR DEGAS (1834-1917) Portrait de Monsieur et Madame Louis ROUART, 1904 image 1
EDGAR DEGAS (1834-1917) Portrait de Monsieur et Madame Louis ROUART, 1904 image 2
Lot 45

EDGAR DEGAS
(1834-1917)
Portrait de Monsieur et Madame Louis ROUART, 1904

27 November – 15 December 2024, 15:00 CET
Paris, Avenue Hoche

€60,000 - €80,000

Own a similar item?

Submit your item online for a free auction estimate.

How to sell

Looking for a similar item?

Our Home and Interiors specialists can help you find a similar item at an auction or via a private sale.

Find your local specialist

Ask about this lot

EDGAR DEGAS (1834-1917)

Portrait de Monsieur et Madame Louis ROUART, 1904
Pastel sur papier.
Cachet de la signature en bas à gauche.
60 x 46 cm

Pastel on paper.
Signature stamp lower left.
60 x 46 cm

Footnotes

Provenance :
Troisième vente de l'atelier DEGAS, Galerie Georges PETIT, avril 1919, reproduit et décrit sous le n° 66, p. 49.
Collection Ambroise VOLLARD, Paris.
Galerie Philippe CAZEAU - Jacques de La BERAUDIERE en 1997.
Collection privée, France.

Bibliographie :
P.A. LEMOINE, C.M. HAUKE et Paul BRAME, DEGAS et son œuvre, par Arts et Métiers Graphiques, Paris, 1946, Vol III, décrit sous le n° 1444, p. 822, reproduit sous le n° 1444, p. 823.
Louis ROUART, quatrième fils d'Henri ROUART, l'ami de DEGAS, critique d'art, est ainsi que son père un amateur plein de goût. Madame Louis ROUART était la fille du peintre Henry LEROLLE.

DEGAS a réalisé huit études de Louis ROUART et de son épouse, dont trois œuvres montrent le couple dans cette pose particulière (Lemoine n° 1442 et 1443). A ce jour nous ne savons pas si l'artiste a réalisé un tableau définitif.
Louis, qu'il soit debout, appuyé sur la chaise de sa femme, ou assis sur une autre chaise à côté d'elle, croise les jambes et se contorsionne dans des positions qu'il serait difficile de soutenir. Les gestes impérieux de sa femme ne sont pas plus sereins. Et nos yeux, happés par les contours de leurs corps ou par l'étole de Mme Rouart, sont maintenus en mouvement
dans un rythme lent mais continu, interrompu seulement par de courts, brusques et même irritables coups de pastel. Il y a aussi quelque chose de l'évocation d'un duel car bien que leurs positions soient naturelles et possibles, leurs corps semblent représenter des forces opposées, qui sont néanmoins attirées l'une vers l'autre. De toute évidence, Degas, comme Gide, ont observé des difficultés dans leur mariage
(Réf. Jean SUTHERLAND BOGGS, Portraits by Degas, Berkeley et Los Angeles, 1962, p. 76).
«Rien en art ne doit ressembler à un accident, même le mouvement. La peinture, c'est très facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c'est très difficile. Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme.» Edgar DEGAS.

Provenance :
Third sale of the DEGAS studio, Galerie Georges PETIT, April 1919, reproduced and described under the n° 66, p. 49.
Ambroise VOLLARD Collection, Paris.
Galerie Philippe CAZEAU - Jacques de La BERAUDIERE in 1997.
Private collection, France.

Bibliography :
P.A. LEMOINE, C.M. HAUKE and Paul BRAME,DEGAS et son œuvre, by Arts et Métiers Graphiques, Paris, 1946, Vol III, described under the n° 1444, p. 822, reproduced under the n° 1444, p. 823.

Louis ROUART, fourth son of Henri ROUART, friend of DEGAS, Art critic, was, like his father, a tasteful amateur. Madame Louis ROUART was the daughter of the painter Henry LEROLLE.

DEGAS made eight studies of Louis ROUART and his wife, three of which show the couple in this particular pose (Lemoine nos. 1442 and 1443). To date, we do not know whether the artist produced a definitive painting.
Louis, whether standing, leaning on his wife's chair, or sitting on another chair beside her, crosses his legs and contorts himself into positions that would be difficult to sustain. His wife's imperious gestures are no more serene. And our eyes, caught by the contours of their bodies or by Mrs Rouart's stole, are kept in motion in a slow but continuous rhythm, interrupted only by short, abrupt and even irritating strokes of pastel. There is also something of the evocation of a duel, for although their positions are natural and possible, their bodies seem to represent opposing forces, which are nevertheless drawn towards each other. Clearly Degas, like Gide, observed difficulties in their marriage (Ref. Jean SUTHERLAND BOGGS, Portraits by Degas, Berkeley and Los Angeles, 1962, p. 76).
'Nothing in art should look like an accident, even movement. Painting is very easy when you don't know how to do it. When you do know, it's very difficult. Drawing is not the form, it is the way of seeing the form.' Edgar DEGAS.

Additional information

Bid now on these items