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Lot 41

Ambrosius BOSSCHAERT le vieux
(Anvers 1573-1621 La Haye)
Tulipes, iris, rose et muguet dans un römer posé sur un entablement

Amended
27 November – 15 December 2024, 15:00 CET
Paris, Avenue Hoche

€250,000 - €350,000

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Ambrosius BOSSCHAERT le vieux (Anvers 1573-1621 La Haye)

Tulipes, iris, rose et muguet dans un römer posé sur un entablement
Cuivre.
Inscription au dos du cuivre, incisée en bas vers la gauche et date ...MVM/1615.
Restaurations anciennes.
18 x 14,3 cm

Copper.
Inscription on the back of the copper, incised lower left and date ... MMVM/1615.
Old restorations.
18 x 14.3 cm

Footnotes

Provenance :
SLATTER Gallery, Londres en 1957. Vente Londres, Christie's, 11 juillet 1980, lot 116, comme Ambrosius BOSSCHAERT le vieux.Vente New York, Christie's, 12 juin 1981, lot 131, comme Ambrosius BOSSCHAERT le Jeune.Vente Phillips, Londres, 21 mai 1985, lot 131, comme Ambrosius BOSSCHAERT le Jeune, n° 29.

Bibliographie :
L.J. BOL, The Bosschaert Dynasty, Painters of Flowers and Fruits, Leighton-Sea F. Lewis, Publishers, Ltd, 1960 (reprint 1980), p. 66, n° 42 (non reproduit).

BOSSCHAERT est l'un des pionniers de l'histoire de la nature morte et le premier peintre à s'être consacré entièrement aux bouquets de fleurs. Il est à l'origine d'une dynastie d'artistes, formant son beau-frère, Balthasar van der AST, et ses trois fils, Ambrosius le Jeune,Johannes et Abraham.
Il commence sa formation à Anvers, mais ses parents fuient les persécutions religieuses, et comme de nombreux protestants émigrent en Hollande et s'installent à Middelburg en Zélande vers 1587. Cette ville était devenue, dans les dernières décennies du XVIe siècle, un
centre de premier plan dans le domaine de la botanique et de l'étude scientifique des plantes. Ses jardins botaniques abritaient des espèces importées du Proche et de l'Extrême-Orient et des Amériques.
Venue de Constantinople, les tulipes connaissent un succès immédiat en Hollande et deviennent un emblème de prospérité et de luxe bourgeois, collectionnées avec avidité. La tulipomanie, engendre des opérations boursières et voit la création de nouvelles variétés dans les années 1620 et 1630. Les prix des bulbes ont grimpé en flèche, amenant à une spéculation excessive, puis à l'éclatement de la bulle financière en février 1637.
Pour les collectionneurs, les peintures de BOSSCHAERT constituaient des portraits de ces marchandises rares et précieuses. Il les a rendues dans les moindres détails, leurs couleurs vives se détachant sur le fond sombre, ajoutant des insectes pour leur donner vie.
Ses œuvres sont elles aussi devenues très recherchées de son vivant. Il immortalisait les floraisons fugaces, de moins de deux mois de l'année, par ses peintures où il n'hésitait pas à combiner des fleurs de saisons différentes. C'est le cas dans notre composition dominée par un iris jaune, et au dessous deux tulipes striées, disposition qu'on retrouve dans plusieurs autres tableaux du maître (Los Angeles County Museum of Art (1619) ; et vente à Paris, Hôtel Drouot, étude Fraysse et Associés, Binoche et Gicquello, 19 juin 2019, n° 9).
Les tulipes rayées de blanc étaient rares et précieuses, toute comme sa contrepartie blanche striée de rouge. Le petit cuivre vendu en 2019 montrait la même branche de cyclamen, aux pétales délicats, posée en bas, un détail récurrent chez le peintre dans les dernières années
de sa vie (bouquets de Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza ; Vienne, Kunsthistorisches Museum, Washington, National Gallery of Art -1621-).
A l'observation attentive du monde et la fidélité des détails naturalistes, s'ajoute une valeur symbolique, de vanitas. Chaque élément du bouquet participe à l'harmonie de la Création. Les fleurs ne sont belles que quelques jours. Périssables, elles se fanent et meurent rapidement.

1. Iris jaune / Iris pseudacorus
2. Tulipe blanche striée de rouge / Tulipa hybrida
3. Tulipe rouge striée de blanc / Tulipa hybrida
4. Fritillaire pintade / Fritillaria meleagris
5. Muscari / Muscari azureum
6. Adonis d'Automne / Adonis annua
7. Brin de muguet / Convallaria majalis
8. Rose / Rosa
9. Dahlia / Dahlia hortensis
10. Fadet des tourbières ou Daphnis / Coenonympha tullia
11. Santoline petit-cyprès / Santolina chamaecyparissus
12. Cyclamen / Cyclamen persicum


Provenance:
SLATTER Gallery, London in 1957. Sale London, Christie's, 11 July 1980, lot 116, as Ambrosius BOSSCHAERT le vieux.Sale New York, Christie's, 12 June 1981, lot 131, as Ambrosius BOSSCHAERT le Jeune.Phillips sale, London, 21 May 1985, lot 131, as Ambrosius BOSSCHAERT le Jeune, n° 29.

Bibliography:
L.J. BOL, The Bosschaert Dynasty, Painters of Flowers and Fruits, Leighton-Sea F. Lewis, Publishers, Ltd, 1960 (reprint 1980), p. 66, no. 42 (not reproduced).

BOSSCHAERT was one of the pioneers in the history of still life painting and the first painter to devote himself entirely to bouquets of flowers. He was the founder of a dynasty of artists, forming his brother-in-law, Balthasar van der AST, and his three sons, Ambrosius the Younger, Johannes and Abraham.
He began his training in Antwerp, but his parents fled religious persecution and, like many Protestants, emigrated to Holland, settling in Middelburg in Zeeland around 1587. In the last decades of the 16th century, this town had become a leading
leading centre for botany and the scientific study of plants. Its botanical gardens were home to species imported from the Near and Far East and the Americas.
Tulips came from Constantinople and were an immediate success in Holland, becoming an emblem of prosperity and bourgeois luxury, as they were avidly collected. The tulipomania, spawned stock market transactions and saw the creation of new varieties in the 1620s and 1630s. Bulb prices soared, leading to excessive speculation and then the bursting of the financial bubble in February 1637.
For collectors, BOSSCHAERT's paintings were portraits of these rare and precious commodities. He rendered them in minute detail, their vivid colours standing out against the dark background, adding insects to bring them to life.
His works also became highly sought-after during his lifetime. He immortalised fleeting blooms, lasting less than two months of the year, in his paintings, where he did not hesitate to combine flowers from different seasons. This is the case in our composition, dominated by a yellow iris, with two striped tulips underneath, an arrangement found in several other paintings by the master (Los Angeles County Museum of Art (1619); and sale in Paris, Hôtel Drouot, Fraysse et Associés, Binoche et Gicquello, 19 June 2019, no. 9).
White-striped tulips were rare and precious, as was its white counterpart with red stripes. The small copper sold in 2019 showed the same branch of cyclamen, with delicate petals, placed at the bottom, a recurring detail in the painter's work in the last years of his life (bouquets in Madrid, Madrid, Madrid).
of his life (bouquets in Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza; Vienna, Kunsthistorisches Museum; Washington, National Gallery of Art -1621-).
To the careful observation of the world and the faithfulness of the naturalistic details is added a symbolic value, of vanitas. Each element of the bouquet contributes to the harmony of Creation. Flowers are only beautiful for a few days. Perishable, they fade and die quickly.

1. Yellow iris / Iris pseudacorus
2. White tulip with red stripes / Tulipa hybrida
3. Tulip, red with white stripes / Tulipa hybrida
4. Blue Fritillary / Fritillaria meleagris
5. Muscari / Muscari azureum
6. Autumn Adonis / Adonis annua
7. Lily of the valley / Convallaria majalis
8. Rose / Rosa
9. Dahlia / Dahlia hortensis
10. Peat fadet or Daphnis / Coenonympha tullia
11. Santoline petit-cyprès / Santolina chamaecyparissus
12. Cyclamen / Cyclamen persicum

Saleroom notices

Nous ajoutons ici à la description :
Le muguet, par son parfum délicat et son mouvement incliné de dévotion, dit l'humilité de Marie, le cyclamen est aussi une fleur mariale. L'ensemble est animé par un papillon, animal éphémère par excellence, ce qui est une référence à la fragilité de notre existence. Avec subilité, BOSSCHAERT aime disposer de fines gouttes de rosée, ici à droite du vase.

Nous remercions Fred Meijer d'avoir confirmé l'authenticité de notre tableau à Ambrosius Bosschaert le vieux, sur photographie numérique, par mail le 29 avril 2024.

Here we add to the description:
The lily of the valley, with its delicate fragrance and devotional movement, expresses Mary's humility; the cyclamen is also a Marian flower. The ensemble is animated by a butterfly, the ephemeral animal par excellence, which is a reference to the fragility of our existence. With subtlety, BOSSCHAERT likes to place fine dewdrops, here on the right of the vase.

We would like to thank Fred Meijer for confirming the authenticity of our painting to Ambrosius Bosschaert le vieux, by digital photograph, by e-mail on 29 April 2024.

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