Footnotes

L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par Annie Guédras.

The authenticity of this work has been confirmed by Annie Guédras.

Provenance
Succession de l'artiste.
Acquis auprès de celle-ci par le précédent propriétaire.
Vente, Bonhams, Londres, 20 Octobre 2012, lot 11.
Collection particulière, France (acquis dans cette vente).
Collection particulière, France (par descendance).

En 1925, Jean Cocteau a éxécuté de nombreux dessins au cours de sa première cure de désintoxication de l'opium. Certains de ces dessins concernaient spécialement le dédoublement de personnalité provoqué par la drogue. Il y incluait souvent une frégate miniature figurant d'une manière allégorique la vogue de l'opium dans la marine de l'époque.
Après sa cure, en juin 1925, Jean Cocteau présente sa première exposition à la Galerie Briant-Robert qui publiera à cette occasion un album de ses dessins sous le titre "Maison de Santé".
La signature "Jean l'Oiseleur" est celle que Jean Cocteau utilise souvent depuis l'année précédente où il avait publié "Les mystères de Jean l'oiseleur".
Cette appellation signifie pour lui que le Poète est assimilé à un oiseleur dont les oiseaux sont des messagers de l'inconnu, des sortes d'anges secondaires.
-Annie Guédras-

In 1925, Jean Cocteau produced numerous drawings during his first opium detoxification cure. Some of these drawings specifically addressed the split personality induced by the drug. He often included a miniature frigate, symbolically representing the prevalence of opium in the navy of the time.
Following his cure, in June 1925, Jean Cocteau held his first exhibition at the Galerie Briant-Robert, which on that occasion published an album of his drawings under the title Maison de Santé.
The signature "Jean l'Oiseleur" is one that Cocteau frequently used from the previous year, when he had published Les Mystères de Jean l'Oiseleur. For him, this designation signifies that the Poet is likened to a bird-catcher, whose birds are messengers of the unknown, a sort of secondary angels.
-Annie Guédras-