
Nima Sagharchi
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Provenance
Collection de l'artiste
La présente oeuvre est vendue par le Fonds Claude et France Lemand au profit des Artistes et de l'Institut du Monde Arabe
Najia Mehadji est née à Paris et y a vécu son enfance et son adolescence, séjournant régulièrement à Fès dont sa famille est originaire. Elle est diplômée à la fois de l'Université Paris 1, où elle a soutenu en 1973 son mémoire sur Paul Cézanne, et de l'Ecole des Beaux-arts de Paris. Elle expose dès les années 80 dans des galeries parisiennes et, à partir de 1985, décide de partager sa vie entre son atelier de Paris et celui du Maroc, près d'Essaouira.
Dès les années 80, son œuvre effectue une synthèse entre un art contemporain qui renouvelle la peinture et des éléments de l'art islamique tels que la coupole, le polygone, le floral, l'arabesque ou la calligraphie, au bénéfice de nouveaux concepts et de nouvelles formes au sein desquels l'artiste invente son propre style.
Najia Mehadji est l'une des artistes marocaines les plus connues sur la scène internationale. Ses œuvres ont fait l'objet d'expositions dans des lieux prestigieux, dont le Musée national d'art moderne Centre Georges-Pompidou, Paris. Sa carrière d'artiste a été couronnée en 2018 par une très importante rétrospective au Musée d'art moderne de Céret (France). Ses œuvres font partie de nombreuses collections dont la Société Générale (Maroc), Attijariwafa bank (Maroc), le MACAAL (Maroc), le Centre Georges-Pompidou (France), l'Institut du Monde Arabe (France), le Musée des Beaux-Arts de Caen (France), le Musée des Beaux-Arts de Amman (Jordanie).
« Toutes ces séries se situent entre le dessin et la peinture, l'abstraction et la figuration, la couleur et la lumière, le dehors et le dedans, le mouvement et le suspens, le sensible et le symbolique, le geste et l'idée, le géométrique et l'organique, la forme et le flux, la contrainte et la liberté, l'intuition et la réflexion, la perception et la mémoire - l'Orient et l'Occident. »
-Najia Mehadji
"Les peintures Ligne d'espoir pour Beyrouth ont été réalisées à la suite de la terrible explosion d'août 2020, qui a détruit une partie de la ville. Du fond noir jaillit une ligne continue, turquoise, très lumineuse dont les méandres dessinent une forme triangulaire qui suggère celle du cèdre, symbole du Liban."
-Najia Mehadji, Note d'atelier
Depuis octobre 2018, le Musée de l'Institut du monde arabe détient une très importante collection d'œuvres de Najia Mehadji, grâce à la Donation Claude et France Lemand.
Najia Mehadji was born in Paris in 1950. She lives and works in Paris (France) and Essaouira (Morocco). By the 1970s, Mehadji's oeuvre was already marked by a "tangible abstraction" that derived simultaneously from contemporary music and from her work on the body in the experimental environment of the Université de Paris VIII. During this period she presented several performances that incorporated drawing and sound; she also contributed to the feminist review Sorcières, which published her early drawings.
In 1974 she obtained a master's degree in visual arts and art history from the Université de Paris I, and also attended the École des Beaux-Arts in Paris.
In the 1980s, Mehadji began to investigate the materials of pictorial practice. She decided to employ unusual media such as gesso and transparent paper on large pieces of raw canvas in order to generate symbolic, highly architectured, geometric forms.
In 1985 she spent a year in Essaouira, Morocco, on an extramural scholarship from the Villa Medicis. Mehadji would later return there with increasingly frequency, producing her Icare series in Essaouira. This cycle came to a close in 1994 with the Coupole series, which explicitly referred to Islam and signaled her interest in transcultural architectural forms.
In 1996, Mehadji changed technique and hence style, adopting large oil pastels that enabled her to draw long, continuous lines on raw canvas, generating spheres of pure reds or yellows, which yielded three series known as Gradients, Chaosmos, and Souira.
In 1997 she taught drawing for a year as a guest artist at the École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Her recent works display a symbolism related to nature, notably to the cosmos and the plant kingdom, establishing a logical counterpoint to the geometric forms of her early career. Hence the "structures of flux" as exemplified by the Fleur-flux series, in which Mehadji revisits the universal symbol of the pomegranate, whose stylized flower runs throughout her canvases, drawings, and watercolors.
Her interest in floral and cosmic themes can also be seen in three series titled Pivoines, Vanités, and Volutes. Since 2005, Mehadji has been producing digital works that incorporate details from engraved plates by Goya.
Since October 2018, the museum of the Institut du Monde Arabe now houses a very important collection of works by Najia Mehadji thanks to the Claude and France Lemand donation.
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