Footnotes

Provenance
Collection de l'artiste
La présente oeuvre est vendue par le Fonds Claude et France Lemand au profit des Artistes et de l'Institut du Monde Arabe

Peintre et poétesse, née à Beyrouth en 1925, Etel Adnan est libanaise et américaine. Elle poursuit des études de philosophie à la Sorbonne, à Berkeley et à Harvard, et c'est en 1960, alors qu'elle écrit de la poésie, des essais, des pièces de théâtre et enseigne la philosophie de l'art, que se tient sa première exposition de peinture. Après avoir longtemps vécu en Californie, Etel Adnan rentre à Paris où elle travaille et réside aujourd'hui.
Grâce à la Donation Claude et France Lemand, le Musée de l'Institut du monde arabe compte désormais l'une des plus importantes collections d'œuvres d'Etel Adnan, regroupant des oeuvres de 1970 à 2018.


Le Mont Tamalpaïs est la montagne magique d'Etel Adnan, le centre de son être. Sa rencontre avec cette montagne sacrée l'a éveillée à la contemplation de la nature, à la méditation et à l'art de la peinture. La lumière et les couleurs changeantes, la brume, le brouillard et la neige sont sources d'émerveillement, de nouvelles sensations esthétiques et d'élévation spirituelle.
« Debout sur le Mont Tamalpaïs, je participe aux rythmes du monde. Tout semble juste. Je suis en harmonie avec les étoiles. Pour le meilleur comme pour le pire. Je sais, je sais. »
-Etel Adnan



Etel Adnan was born in 1925 and raised in Beirut, Lebanon. Her mother was a Greek from Smyrna, her father, a high-ranking Ottoman officer born in Damascus. In Lebanon, she was educated in French schools. She studied philosophy at the Sorbonne, Paris. In January 1955 she went to the United States to pursue post-graduate studies in philosophy at U.C. Berkeley, and Harvard. From 1958 to 1972, she taught philosophy at Dominican College of San Rafael, California.

Years after Adnan established herself as writer and literary critic, she discovered her gift as a visual artist. In her art practice, Adnan has focused mainly on abstraction, moving fluidly between long, accordion-like folio creations which she produced in the 1970s (Leporellos, or concertina fold bookworks), landscapes created and recreated in drawings, watercolour, ceramics, tapestry, and oils, as well as illustrations of poetry. For her, abstraction was a solution, a language that "doesn't have a language problem" since without doubt her canvases speak universally.

Adnan painted her life, her dislocation, a new non-verbal vocabulary. It should not be forgotten that despite her trajectory of multidisciplinary success, Adnan was nevertheless part of a generation of hardy contemporary Lebanese artists such as Huguette Caland and Saloua Raouda Choucair who despite struggles, were triumphantly inspired by the heritage of their roots and similarly able to achieve an individual and authentic personalised style. These artists overcame challenging forces to establish reputations wherever they were, and Adnan was no exception.

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