Footnotes

Exposé
Athens, Hellenic-American Union, Exhibition of Works by the Painter Theofilos, February 7-26, 1964, no. 25 (listed in the exhibition catalogue).
Athens, Ethousa Technis Athinon, Theofilos, May 12-31, 1975, no. 20 (listed in the exhibition catalogue).

Littérature
Y. Tsarouchis, ed., Theofilos, Commercial Bank of Greece edition, Athens 1966, no. 57 (illustrated).
Theofilos file, T. Spiteris Archive, Tellogleion Art Institute, c. 1960s, no. 183 (illustrated).
O. Elytis, The Artist Theofilos, Asterias editions, Athens 1973, p. 81 (illustrated).
Epikaira magazine, no. 354, May 15, 1975, p. 74 (illustrated).
G. Petris, The Painter Theofilos, Exandas editions, Athens 1978, p. 47 (discussed), no. 19 (illustrated).
Aeolika Grammata magazine, no. 80-81, March-June 1984, p. 192h (illustrated).
A. Hadjiyannaki, Theofilos, K. Adam editions, Athens 2007, p. 97 (illustrated).
E. Diamantopoulou, Theofilos in Mt. Pelion, Alexandria editions, Athens 2007, p. 228, no. 18 (listed).
Magnisia magazine, no. 11, November 2008, p. 18, no. 32 (listed).
E. Plessa, ed., The Work and Wonderful Days of Philippos Koutsinas, Athens 2013, pp. 162, 169 (illustrated).
L. Vassis, ed., Klephtic Songs and National Uprising, Geitonas School - Endelecheia Society edition, Athens 2014, p. 26 (illustrated).
Stilida News newspaper (e-edition), June 5, 2017, p. 1 (illustrated).


*Veuillez noter qu'en raison de la réglementation grecque, ce lot ne peut pas être exporté de Grèce et sera disponible pour consultation et inspection à Athènes sur rendez-vous ou lors de l'Athens Preview, du 5 au 9 mai 2021. Cette œuvre restera à Athènes pendant la vente aux enchères

*Please note that due to Greek regulation, this lot cannot be exported from Greece and will be available for viewing and inspection in Athens either by appointment or during the Athens Preview, 5-9 May 2021. This work will be located in Athens during the auction


Captured in a vibrant palette of dazzling, enamel-like yellows, blues and reds, this disarmingly captivating portrait showcases Theofilos's lifelong fascination with the 1821 Greek War of Independence, paying homage to a giant of the uprising. A celebrated hero and acute military mind, Odysseus Androutsos (1788/9-1825) was a brave and fierce klepht (brigand) who achieved legendary status when in May 1821, along with a band of 100 men, held back for days a force of more than 3,000 Turks led by Omer Vrionis at the pass of Gravia, preventing their descent to the Peloponnese.

The frontal poise, direct gaze, pronounced linearity and total negation of three-dimensionality stem directly from the long tradition of Byzantine icon painting, transforming the young hero into a saint of a Modern Greek pantheon. The simplified design, pronounced linearity, inner dignity and purity of form are also reminiscent of Fayum portraiture, while foreshadowing the signature male portraits of Yannis Tsarouchis. This entrancing work relies not only on its heroic subject but also on purely formal and pictorial means to stir deep emotions.

Enchanted by the epic 1821 uprising, Theofilos left his indelible mark as one of the forerunners of Modern Greek culture, much the same as General Makriyannis and novelist Alexandros Papadiamantis. The power, immediacy and disarming sincerity of his art smashed the confines of academicism and proved to be a key for defining and giving expression to the true face of Greece.


Ce portrait captivant, qui exerce une fascination désarmante, réalisé dans une palette vibrante de jaunes, de bleus et de rouges éclatants et comme laqués, témoigne de la longue fascination de Theofilos pour la Guerre d'indépendance grecque de 1821, et rend un vibrant hommage à un géant de la révolte. Héros célébré et grand stratège militaire, Odysseus Androutsos (1788/9-1825) était un brave et fier klepht (brigand) qui est devenu une légende lorsqu'en mai 1821, aux côtés d'une troupe de 100 hommes, il a refoulé pendant des jours une armée de plus de 3.000 Turcs conduite par Omer Vrionis dans le défilé de Gravia, l'empêchant de descendre vers le Péloponnèse

La représentation de face, le regard direct, la linéarité prononcée et la négation totale de la tridimensionnalité sont autant d'héritages directs de la longue tradition de la peinture d'icônes byzantines, qui transforment le jeune héros en un saint du panthéon grec moderne. Le dessin simplifié, la linéarité prononcée, la dignité intérieure et la pureté de la forme rappellent également les portraits du Fayoum, tout en préfigurant les portraits d'homme de Yannis Tsarouchis. Cette œuvre exerce une séduction évidente, qui ne tient pas seulement au sujet héroïque qu'elle représente mais également aux moyens purement formels et picturaux employés pour déclencher de profondes émotions.

Enchanté par la révolte épique de 1821, Theofilos a laissé une marque indélébile comme l'un des précurseurs de la culture grecque moderne, comme le Général Makriyannis et le romancier Alexandros Papadiamantis. La puissance, l'immédiateté et la sincérité désarmante de son art ont fait sauter les frontières de l'académisme et ont joué un rôle clé pour définir et exprimer le véritable visage de la Grèce.