Philip Kantor
International Chairman for Motoring
Sold for €805,000 inc. premium
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Although Ferdinand Porsche had established his automotive design consultancy in the early 1930s, his name would not appear on a production car until 1949. When it did, it graced one of the all-time great sports cars: the Porsche 356. Having commenced manufacture with a short run of around 50 hand-built aluminium-bodied cars at Gmünd, Porsche began volume production of the steel-bodied 356 coupé at its old base in Stuttgart, at first in premises shared with coachbuilders Reutter and then (from 1955) in its original factory at Zuffenhausen.
The work of Ferdinand 'Ferry' Porsche, the 356 was based on the Volkswagen designed by his father. Like the immortal 'Beetle', the 356 employed a platform-type chassis with rear-mounted 1,100cc air-cooled engine and torsion bar all-independent suspension, yet somehow contrived to offer level of performance that belied the basic layout's humble origins. In part this had been achieved by the 356's aerodynamically efficient body, designed by Porsche employee Erwin Komenda. In its report on the 1949 Geneva Motor Show, scene of the 356's international debut, Motor commented: 'Despite the conservatively stressed engine, a weight of only 11.7cwt gives 68bhp/ton and the beautifully formed body offers such low drag that the car has been timed by an independent tester to cover a kilometre at 84mph (134km/h)'.
Porsche was anxious to prove its new sports car in competition, and on 11th July 1948 the open prototype had won its class at a race meeting at Innsbruck. In 1951 an aluminium-bodied works car finished first in the 1,100cc class at the Le Mans 24-Hour Race and 20th overall, thus beginning the marque's long and illustrious association with La Sarthe.
Aluminium cylinder heads were an early improvement (introduced in November 1949) while constant development would see the 356's engine progressively enlarged, with 1.3-litre and 1.5-litre units first becoming available in 1951. As the engine increased in both size and power, the inadequacies of the Volkswagen-type transmission were exposed, leading to the introduction of Porsche's own synchromesh gearbox - the Type 519 - in 1952. That same year the original split windscreen was replaced by a one-piece, while 1955 marked the arrival of the revised 356A model, the newcomer being readily distinguished by its curved windscreen and 15" - down from 16" - wheels.
This rare 'four-digit' Porsche 356 Coupé has the two-piece split windscreen typical of the very earliest models. It is estimated that only some 30 of this type survive. Chassis number '5310' is an original German-delivered car that is believed to have had only four previous owners (details on file). In the mid-1990s the Porsche was restored by marque specialist Peter Iversen in Denmark on behalf of the fourth owner. Costing €25,000, additional detailing has been carried out in recent years by the owner with the guidance of recognised Porsche 356 expert Robert Brocker of the Netherlands.
Some measure of this car's fine quality may be gained from the fact that in 2018 it was judged 'Most Iconic Car' at the Zoute Concours d'Élégance and won 1st Prize for 'Best Restoration' at the InterClassics Brussels auto show. Photographs taken at the shows are on file and the car also comes with restoration photographs and Danish and German registration papers.
'5310' is justifiably described by several marque experts as in 'concours condition'. With its split windscreen and low, four-digit chassis number, this early Type 356 would be a welcome participant at Porsche-themed and other sports car events, as examples such as this are seldom seen.
Porsche 356 Coupé pare-brise en V « série à 4 chiffres » 1950
Carrosserie par Reutter
Châssis n° 5310
•Ultra rare coupé à pare-brise en V « série à 4 chiffres »
•Livrée neuve en Allemagne
•Quatre anciens propriétaires connus seulement
•Restaurée professionnellement en 1995
•État concours
Si Ferdinand Porsche créa son bureau d'études techniques au début des années 1930, son nom n'apparaîtra sur une voiture de production qu'en 1949, désignant ainsi une des plus grandes voitures de sport de tous les temps : la Porsche 356. Après un début de production d'une petite série d'environ 50 voitures construites manuellement et carrossées en aluminium à Gmünd, Porsche lança la production en série d'un coupé 356 en acier sur son ancien site de Stuttgart, d'abord dans des locaux partagés avec le carrossier Reutter puis, (à partir de 1955) dans l'ancienne usine de Zuffenhausen.
Œuvre de Ferdinand « Ferry » Porsche, la 356 découlait de la Volkswagen conçue par son père. Comme l'immortelle « Coccinelle », la 356 utilisait un châssis plate-forme équipé d'un moteur 1 100 cm3 refroidi par air et des suspensions indépendantes par barres de torsion, mais en délivrant des performances qui n'avaient plus qu'un lointain rapport avec celles de la Coccinelle. Ces progrès étaient dus en partie aux travaux sur l'aérodynamique de la carrosserie effectués par l'ingénieur maison, Erwin Komenda. Dans son compte-rendu du Salon de Genève 1949, où la 356 fit ses débuts internationaux, la revue Motor écrivit : « Malgré un moteur raisonnablement poussé, un poids de 11.7 cwt seulement (594 kg) donne 68 ch à la tonne et la carrosserie superbement dessinée affiche un coefficient de traînée si bas que la voiture a été chronométrée à 134 km/h sur un kilomètre. »
Porsche n'avait pas attendu longtemps pour engager sa voiture en compétition et le 11 juillet 1948, le prototype découvert remporta sa catégorie à Insbruck. En 1951, une voiture d'usine à caisse en aluminium remporta la catégorie 1100 aux 24 Heures du Mans (20e au général) inaugurant ainsi la longue et glorieuse histoire de la marque dans la Sarthe.
Des culasses en aluminium introduites en novembre 1949 firent partie des premières améliorations et un développement permanent allait agrandir progressivement le moteur de la 356 d'abord à 1, 3 puis 1, 5 litre en 1951. Alors que les moteurs croissaient en cylindrée et en puissance, l'inadéquation de la boîte Volkswagen devint de plus en plus évidente jusqu'à l'introduction de la propre boîte Porsche synchronisée – Type 519 – en 1952. Cette même année, le pare-brise en deux parties fut remplacé par une glace unique tandis que 1955 marquait l'arrivée du modèle 356 A révisé, caractérisé aussitôt par son pare-brise courbe et ses roues de 15 pouces au lieu de 16.
Cette rare Porsche 356 Coupé « 4 chiffres » est équipée du pare-brise en V caractéristique des tout premiers modèles. Le nombre de voitures survivantes de ce type serait d'environ 30 unités. Le châssis n° 5310 a été livré neuf en Allemagne et on estime à quatre seulement le nombre de propriétaires antérieurs (voir dossier). Au milieu des années 1990, la Porsche a été restaurée par le spécialiste de la marque Peter Iversen au Danemark pour le compte du quatrième propriétaire. Plus récemment, des améliorations de détail ont été effectuées pour un coût de 25 000 euros par le propriétaire conseillé par le spécialiste de la 356 Robert Brocker en Hollande.
On prendra mieux la mesure du niveau de qualité de cette voiture si l'on sait qu'en 2018, elle a été jugée « Most Iconic Car » au concours d'élégance de Zoute et qu'elle a reçu un premier prix de « Meilleure Restauration » au salon InterClassics de Bruxelles. Des photos de ces événements figurent au dossier qui comporte aussi des photos des travaux effectués ainsi que les papiers d'immatriculation au Danemark et en Allemagne.
Voiture exceptionnellement rare pour avoir conservé ses organes d'origine – châssis, carrosserie, moteur et transmission – « 5310 » est justement décrite par plusieurs spécialistes de la marque comme étant « en état concours ». Avec son pare-brise en deux parties et son numéro de châssis très bas à quatre chiffres, cette très ancienne 356 ne peut être qu'une vedette très remarquée dans toutes les concentrations Porsche et autres manifestations pour voitures de sport où des modèles aussi intéressants apparaissent rarement.